Sullo schermo improvvisamente appare un salotto come ce ne sono tanti, una libreria ricca, un divano apparentemente comodo e un orologio che segna le 17.35: si vive così anche dall’altra parte del mondo, nel profondo di quel deserto di ghiaccio grande un’Europa e mezzo.
Laggiù, nella stazione “Concordia”, si parla un po’ anche in italiano, perché dal Bel paese provengono ben cinque dei tredici ricercatori che da mesi vivono all’interno della base situata nell’altopiano antartico a più di tremila metri di altitudine.
Là-bas, dans la base « Concordia », on parle même un peu italien, car au moins cinq des treize chercheurs qui, depuis des mois, vivent à l'intérieur de la base située sur le haut plateau antarctique, à plus que trois mille mètres s'altitude, proviennent de notre pays.
Il gruppo di ricercatori italiani del IV WinterOver Team alla base Concordia durante il video collegamento
Le groupe de chercheurs italiens de la IV WinterOver Équipe de la base Concordia, sur le vidéo, pendant la liaison par satellite
Sono il cuoco Giorgio Deidda, il glaciologo Daniele Frosoni, il responsabile degli impianti termici ed idraulici e di un progetto dell’Esa (Agenzia Spaziale Europea) Fabrizio Martinet, il medico Roberto Rainis, l’astrofisica Lucia Sabbatici e il ricercatore sulla fisica dell’atmosfera Riccardo Schippo: sorridenti e avvolti nelle tute arancioni per sopravvivere a temperature che si aggirano di solito intorno ai settanta gradi sottozero, sono loro a portare i piacentini all’interno di un “viaggio” emozionante, presentato dal noto climatologo e presidente della Società italiana di meteorologia Luca Mercalli
Ce sont le cuisinier Giorgio Deidda, le glaciologue Daniele Frosoni, responsable des installations thermiques et hydrauliques et d’un projet de l'Esa (Agence Spatiale Européenne), Fabrizio Martinet, le médecin Roberto Rainis, l'astrophysicienne Lucia Sabbatici et le chercheur sur la physique de l'atmosphère Riccardo Schippo.
Ils sont souriants et enveloppés dans leurs survêtements oranges pour survivre à des températures qui tournent d'habitude autour des soixante-dix degrés en dessous de zéro. Ce sont eux qui vont conduire les habitants de Piacenza dans un « voyage » émouvant, présenté par le fameux climatologue et président de la Société Italienne de Météorologie, Luca Mercalli.
il dr. Carlo Ossola con i giovani delle scuole piacentine e il dr. Mercalli durante il dialogo con i ricercatori
Carlo Ossola avec les jeunes des écoles de Piacenza et Luca Mercalli pendant la conversation avec les chercheurs
L’evento è a cura del Comitato piacentino pro Anno Polare Internazionale e fa parte del Progetto Piacenza difende i Poli, ideato dalla dr.ssa Amanda Castello.
L'évènement a été organisé par le Comité de Piacenza pro Année Polaire Internationale et fait partie du Projet Piacenza défend les Pôles, créé par Amanda Castello.
All’auditorium Sant’Ilario si consuma un pezzo di storia piacentina: un po’ come quando Amstrong sbarcò sulla luna, gli studenti delle scuole osservano in silenzio.
À l'auditorium Sant'Ilario, on est en train de vivre un moment d'histoire. Un peu comme lorsque Amstrong débarqua sur la lune, les étudiants des écoles observent en silence.
Sur l’écran c’est l’expérience vécue de ceux qui vivent dans « une terre de science, l'Antarctique » que vous voyez, souligne Rainis, « une terre qui pourra devenir le continent du futur ».
Roberto Rainis, medico, e Daniele Frosoni, glaciologo
Roberto Rainis, médecin, et Daniele Frosoni, glaciologue
I cinque ricercatori parlano di scenari meravigliosi, aurore australi e tenebre che durano mesi, atmosfere limpidissime «ed ideali per lo studio astronomico» precisa la Sabbatici: eppure ci sono anche i problemi, nostalgie di casa, quel «gioco di equilibri complicati» a cui accenna Frosoni.Les cinq chercheurs parlent de scénarios merveilleux, d’aurores australes et de ténèbres qui durent des mois, d’atmosphères extrêmement limpides « et idéales pour la recherche astronomique » précise Lucia Sabbatici. Pourtant, il y a aussi des problèmes à affronter, la nostalgie de la maison, ce « jeu des équilibres complexes » auxquels fait allusion Daniele Frosoni.
Parmi eux, le fier cuisinier italien Deidda qui met tout le monde d'accord avec sa « pizza et ses tagliolini à la tomate qu’il va préparer ce soir ». Les français et nos compatriotes ne se défient pas sur le plan gastronomique, la bataille se focalise sur une recherche, italienne celle-ci, « dominée par l'insuffisante certitude des financements et donc de la réussite des programmes scientifiques », explique Rainis, « venir en Antarctique coûte beaucoup, mais offre des bénéfices importants pour la science ».
del Museo Nazionale dell’Antartide
Inaugurazione:
Museo di Storia Naturale, Via Scalabrini 117 Piacenza
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